Un retraité impayé depuis 26 mois, chasse de sa maison son fils du PCT

« Comment un jeune comme toi peut-il être actif dans un parti politique dont les dirigeants maltraitent ton père ?…Tu ne te rends pas compte que depuis 26 mois, je n’ai pas perçu ma pension… »Ce père de famille a tenté en vain de ramener son fils à la raison avant de décider de le mettre à la porte. Des retraités de la fonction publique congolaise sont à leur 26e mois sans pension et sans que cela n’émeuve les autorités politiques qui parfois ont le courage de se pointer dans leurs quartiers vanter les mérites de Sassou.
Au Congo, des jeunes dont les parents subissent la folie et sorcellerie du PCT, sont encore les premiers à booster ce parti politique. Dans la rue Bandzas à Ouenzé, un retraité répondant au nom de Jacques Mboro a pris la dure décision de mettre à la porte son fils de 24 ans pour son activisme au sein du PCT, parti qu’il reproche d’être à la base de son malheur.
Alignant 26 mois d’impayés de sa maigre pension, Jacques Mboro, avait déjà interdit à sa famille de suivre la chaîne nationale Télé Congo, qui ne parle que de Sassou matin midi soir. Son benjamin de 24 ans, à l’instar des jeunes désespérés congolais a décidé de faire allégeance au PCT dans l’espoir d’un piston.
Averti à plusieurs reprises sur a dérive par son père et ses frères, il s’est entêté et prenait même plaisir à porter des habits à l’effigie de Sassou dans la parcelle.C’est ce geste qui a mis fin à son séjour dans le toit familial. «Que ta nouvelle famille du PCT te trouve un toit, je ne te veux plus ici chez moi et remercie Dieu que je ne sois pas sorcier » a lancé le père encouragé par le reste de la famille.
Les retraités de la fonction publique enregistrent 26 mois d’arriérés d’impayés de pensions. Ils accusent le ministère des Finances de faire preuve de mauvaise foi parce qu’ils versent régulièrement les salaires des fonctionnaires. Des accusations rejetées par ce dernier qui évoquent des tensions de trésorerie.
Le PCT au pouvoir maltraite les retraités et à la fois hypothèque l’avenir de la jeunesse et on se demande de quel Congo veut ce parti politique ?