Violence en milieu scolaire : Le Ministre Jean-Luc Mouthou appelle à la cohésion entre établissements

 Violence en milieu scolaire : Le Ministre Jean-Luc Mouthou appelle à la cohésion entre établissements

Phénomène devenu courant entre élèves des différents établissements scolaires, la violence en milieu scolaire et même universitaire ne cesse de prendre des proportions inquiétantes en République du Congo de jour en jour. Ce lundi matin 22 novembre 2022, le Ministre de l’Enseignement Préscolaire,  Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation Jean-Luc MOUTHOU, effectuant une descente au lycée Savorgnan de Brazza dans le 2ème arrondissement Bacongo, a appelé tous les élèves à “un esprit de cohésion pour une éducation de qualité”.

Force est de constater que depuis un certain temps, dans la ville de Brazzaville et même dans d’autres villes, on assiste dans bon nombre d’écoles à un festival d’agression, de bagarre entre élèves ou encore entre élèves et étudiants occasionnant parfois des blessés ou de perte de vie humaine, alors que « l’école est un creuset du savoir, de l’éducation et de l’unité nationale. Les actes de violence devront être bannis », a rappelé le Ministre.

Après la levée des couleurs, le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, en présence de l’Administrateur-maire de l’arrondissement 2 Bacongo, l’inspecteur général, le directeur départemental, cadres du ministère et personnel enseignant, a exhorté les élèves de cet établissement en particulier et ceux de toutes les écoles en général, à plus de discipline, du respect de l’autre, parce que poursuit-il, le Gouvernement qui consent d’énormes efforts pour améliorer les conditions d’apprentissage, de prise en charge de la jeunesse scolarisée du Congo-Brazzaville, est en droit de leur exiger en retour, la réussite.

« Nous n’allons pas indéfiniment tolérer que les jeunes de notre pays se battent. Que ce soit entre vous élèves de différents lycées de l’arrondissement 2 ou avec les lycées des autres arrondissements de Brazzaville, et encore moins avec vos frères qui sont admis dans les facultés proches de votre lycée notamment la Faculté de droit et celle de Sciences. Nous ne pourrons pas former une jeunesse qui promeut la violence, ce n’est pas possible. Le développement de notre pays passe par vous en vous donnant les bonnes manières, les bonnes pratiques, la bonne éducation pour que demain vous puissiez accéder aux responsabilités en étant bien formés. Nous n’avons pas besoin de violence, ni à l’intérieur de l’école ni en dehors de l’école. Nous n’avons besoin d’aucune forme de violence, ni d’animosité entre les écoles et élèves », a dit Jean-Luc MOUTHOU avant d’annoncer que ceux qui vont se faire prendre, seront exclus et interdits de passer les examens d’Etat.

A ce propos, il a instruis aux proviseurs des lycées de Moukoundzi-Ngouaka et Savorgnan de Brazza, y compris ceux des établissements scolaires en République du Congo, d’organiser des moments d’échanges au plan intellectuel, sportif ou même culturel; question de renforcer les liens d’amitié, de construire ainsi un monde de paix, de réussite pour tous et au travers duquel le pays sera plus que jamais bénéficiaire des dividendes démographiques qui sont attachés à chacun d’entre vous, souligne le Ministre.

Message fortement apprécié et intériorisé par les élèves qui pensent que ce genre d’émeutes, de conflit doit impérativement s’arrêter. « Notre objectif, c’est de réussir comme l’indique notre devise : discipline-travail-réussite ; gage de notre succès. Après avoir compris le message du Ministre, il nous revient donc d’agir dès à présent pour cesser avec cette vague de violence puisque ce n’est pas bien » , ont-ils laissé entendre.  

Les parents sont aussi appelés à conscientiser les enfants puisque certains d’entre eux sont calmes dans leurs domiciles mais semeurs de de troubles dans les écoles parce que « les malfrats ou délinquants arrivent parfois avec des machettes et des couteaux pour opérer. Ils arrivent tant bien que mal, à se dissimuler entre la foule immense pour commettre des forfaits parfois sanglants », a déploré une des élèves.

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